Cabinet d’avocats de référence
en droit des rémunérations
et de la protection sociale

Compétences & services

astella avocats est un cabinet de niche dédié aux employeurs ainsi qu’aux professionnels de la rémunération et de la protection sociale (tels que les organismes assureurs ou les courtiers et conseils).

Équipe pointue et passionnée, nous avons à cœur de simplifier des sujets de plus en plus techniques, de toujours trouver une solution pragmatique, et d’aller au-delà de vos attentes habituelles.

C’est pourquoi notre accompagnement ne se limite jamais à « dire le droit » : nos solutions sont en phase avec vos contraintes opérationnelles, fondées sur des arbitrages de risque, synthétiques et accessibles sur le fond comme sur la forme (legal design).

Ces méthodes de travail nous permettent d’atteindre une haute qualité de service et de proposer une forte valeur ajoutée que ce soit en conseil, en formation ou en contentieux.

Conscients que vous devez pouvoir budgéter et maîtriser vos coûts, nous proposons plusieurs modalités tarifaires selon la nature de nos interventions : le forfait (prix fixe), la facturation au temps passé (le cas échéant, avec prix plafonné), l’abonnement (achat d’un volume de prestations à un tarif préférentiel) ou encore l’honoraire de résultats.

Découvrez des exemples concrets de notre accompagnement en sélectionnant un champ de compétence dans la constellation.

Directement tirés de notre expérience quotidienne, faites défiler aléatoirement des problématiques auxquelles nous avons répondu ou des services que nous avons fournis.

Équipe

Charlotte
BERTRAND

avocate associée

Louis
LADAIGUE

avocat associé

Nawelle
MANSOURI

avocat

Diane
GERMAIN

avocate

Stéphanie
LUCCIONI

office manager

Distinctions

Le fil astella

Le droit des rémunérations et de la protection sociale est une matière en perpétuelle évolution. Que ce soit à l’égard de vos salariés, de vos clients ou de vos prospects, suivre cette actualité est un véritable atout.

Nous avons donc conçu pour vous le « fil astella ». Notre promesse ? Une information réactive, soigneusement sélectionnée, mise en contexte et toujours analysée.

Vous y retrouverez nos commentaires en temps réel, nos articles de doctrine publiés dans les revues spécialisées, des rappels des échéances à venir, nos interventions, ou encore les actualités du cabinet.

Faites défilez le fil ci-dessous intégré à cette page pour voir nos derniers posts, ou bien consultez le en intégralité sur sa page dédiée :

Le fil astella

21 octobre 2025

Plafond de la sécurité sociale (PSS) pour 2026 : son montant augmentera de 2% par rapport à 2025 et atteindra 4.005 euros par mois soit 48.060 euros par an 👇

De façon inhabituelle, cette année le BOSS grille la priorité à la Commission des comptes de la sécurité sociale, qui présente généralement cette information dans son rapport diffusé dans le prolongement de la présentation du PLFSS.

Bien sûr, ces montants ne seront définitifs que lors de la parution traditionnelle d’un arrêté au mois de décembre. Néanmoins, ces 10 dernières années (voire plus), le plafond ainsi diffusé a toujours été identique à celui fixé en fin d’année.

14 octobre 2025

PLFSS pour 2026 : synthèse des principales mesures présentées en droit des rémunérations et de la protection sociale.

Au préalable, il est indispensable de rappeler que l’adoption (voire la discussion…) de ce projet de budget en l’état est très incertaine. Le sort de ces mesures est donc assez aléatoire.

  • Complémentaires santé : application, pour l’année 2026, d’une taxe de 2,05 % sur les cotisations d’assurance (s’ajoutant à la TSA).

  • Charges sociales :

→ Application du forfait social à 8 % notamment sur le financement patronal des tickets restaurants et sur la contribution annuelle de l’employeur au financement des activités sociales et culturelles (ASC) du comité social et économique (CSE).

→ Hausse du forfait social à 40 % sur les indemnités de rupture conventionnelle et de mise à la retraite.

Suppression de l’exonération de cotisations de sécurité sociale plafonnée sur la rémunération des apprentis (maintien de l’exonération de CSG/CRDS).

  • Retraite de base :

Réforme drastique du cumul emploi retraite : avant l’âge légal (64 ans à terme) la pension sera entièrement réduite à proportion des revenus d’activités perçus, entre l’âge légal et 67 ans la pension sera réduite à hauteur de 50 % des revenus d’activités.

→ Amélioration de la prise en compte de la maternité (octroi de trimestres pour l’éligibilité au départ anticipé pour carrière longue et amélioration du salaire annuel moyen).

Gel des pensions (et de certaines prestations sociales) pour 2026 puis sous-indexation des pensions entre 2027 et 2030.

→ En parallèle, le PLF prévoirait le remplacement de l’abattement fiscal sur les pensions proportionnel de 10 % (plafonné à 4.399 euros à ce jour) par un abattement forfaitaire de 2.000 €.

→ Enfin, le projet n’organise pas encore la suspension de la réforme des retraites (de 2023) jusqu’à l’élection présidentielle, comme proposé par le Premier ministre lors de son discours de politique générale.

  • Prescription des arrêts de travail : limitation par principe de la durée de l’arrêt prescrit lors de chaque avis (en principe, 15 jours pour un 1er avis) et obligation de mentionner les motifs de l’arrêt sur l’avis.

  • Création d’un « congé supplémentaire de naissance » de 2 mois maximum indemnisé par l’Assurance maladie.

4 septembre 2025

Redressement URSSAF : la Cour de cassation encadre strictement la recevabilité de nouvelles pièces devant les juridictions

La contestation judiciaire d’un redressement de charges sociales infligé par une URSSAF peut notamment consister à soumettre au juge de nouvelles preuves matérielles inexploitées ou indisponibles lors du contrôle.

D’ailleurs, aucun texte n’interdit expressément aux entreprises de faire valoir de nouveaux éléments, quel que soit le stade de la contestation.

Pour autant, en validant un raisonnement initié par la cour d’appel de Lyon, la Cour de cassation a rendu en 2021 une première décision préoccupante (et en rupture avec sa jurisprudence antérieure) selon laquelle certaines pièces produites postérieurement à la période contradictoire d’échange avec l’URSSAF seraient irrecevables.

Dans une nouvelle décision rendue aujourd’hui, qui se veut très motivée, la Cour de cassation confirme cette position.

Elle fait cependant une distinction entre les pièces expressément demandées par l’URSSAF pendant le contrôle ou la phase contradictoire (qui ne pourraient plus être produites après cette phase) et les autres (qui pourraient toujours être produites devant les juridictions).

Au plan juridique, il est particulièrement critiquable que la Cour de cassation donne une telle portée à un simple texte réglementaire (l’article R. 243-59 du CSS), qui ne concerne pas la procédure civile et, surtout, ne mentionne jamais la question de la recevabilité des pièces.

La Cour n’explique pas non plus quel est l’objectif poursuivi par cette restriction au droit à un procès équitable… (implicitement, il s’agit à l’évidence de renforcer les pouvoirs des URSSAF).

D’autres recours contre cette interprétation sont en cours, devant la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) et le Conseil d’État.

Dans cette attente, il est impératif que les entreprises anticipent encore davantage les contrôles et soient accompagnées en ce sens, en particulier dans le recueil des pièces justificatives afin de pouvoir les transmettre dans les plus brefs délais aux inspecteurs.

Lien vers l’arrêt Cass. Civ. 2ème 4 septembre 2025, n° 22-17.437 (FS-B).

23 juillet 2025

Actionnariat salarié et management packages : premiers commentaires administratifs sur le nouveau traitement social et fiscal.

Les lois de finances et de financement de la sécurité sociale pour 2025 (promulguées en février…) ont créé un encadrement social et fiscal particulier pour certains avantages d’actionnariat salarié. Sont principalement concernés les gains de cession d’actions réalisés par les salariés ou mandataires sociaux, dès lors que ces gains correspondent à une « contrepartie de leur fonction ».

En synthèse, le nouveau traitement est plus ou moins favorable pour le bénéficiaire selon que l’opération de cession remplisse ou non certaines conditions (risque de perte, respect d’un plafond, durée de détention minimale pour les dispositifs « non qualifiés », etc.).

Ce mécanisme a principalement été instauré pour encadrer davantage les dispositifs d’actionnariat salarié « non qualifiés » servant à structurer des « management packages » (divers instruments et contrats financiers permettant d’investir dans le capital de la société). Cependant, il s’applique aussi aux gains de cession réalisés au moyen d’actions acquises dans le cadre de dispositifs « qualifiés » (actions et options attribuées gratuitement, dites AGA et SO) lorsqu’il est possible d’identifier un gain correspondant à une contrepartie du travail.

Un des enjeux de la réforme consiste donc à apprécier si le gain de cession a été rendu possible en vue de récompenser le travail du bénéficiaire. Certes, l’administration propose ici plusieurs indices en ce sens (gain subordonné en tout ou partie à des conditions de performance ou à des engagements professionnels, mécanismes financiers majorant le gain de cession par rapport à d’autres investisseurs, etc.), mais l’appréciation restera parfois délicate.

La réforme suscitait aussi de nombreuses questions pratiques (en particulier en cas d’opérations successives sur le capital ou en présence de multiples instruments), qui ne sont pas encore toutes clarifiées par ces commentaires.

Ces commentaires, attendus initialement pour le mois de mai, sont applicables dès maintenant. Ils sont ouverts à la consultation jusqu’au 22 octobre et seront donc probablement révisés (et complétés) en fin d’année.

Lien vers l’actualité n° 2025‑00077 du 23 juillet et vers le nouveau BOI-RSA-ES-20-60.