Cabinet d’avocats de référence
en droit des rémunérations
et de la protection sociale

Compétences & services

astella avocats est un cabinet de niche dédié aux employeurs ainsi qu’aux professionnels de la rémunération et de la protection sociale (tels que les organismes assureurs ou les courtiers et conseils).

Équipe pointue et passionnée, nous avons à cœur de simplifier des sujets de plus en plus techniques, de toujours trouver une solution pragmatique, et d’aller au-delà de vos attentes habituelles.

C’est pourquoi notre accompagnement ne se limite jamais à « dire le droit » : nos solutions sont en phase avec vos contraintes opérationnelles, fondées sur des arbitrages de risque, synthétiques et accessibles sur le fond comme sur la forme (legal design).

Ces méthodes de travail nous permettent d’atteindre une haute qualité de service et de proposer une forte valeur ajoutée que ce soit en conseil, en formation ou en contentieux.

Conscients que vous devez pouvoir budgéter et maîtriser vos coûts, nous proposons plusieurs modalités tarifaires selon la nature de nos interventions : le forfait (prix fixe), la facturation au temps passé (le cas échéant, avec prix plafonné), l’abonnement (achat d’un volume de prestations à un tarif préférentiel) ou encore l’honoraire de résultats.

Découvrez des exemples concrets de notre accompagnement en sélectionnant un champ de compétence dans la constellation.

Directement tirés de notre expérience quotidienne, faites défiler aléatoirement des problématiques auxquelles nous avons répondu ou des services que nous avons fournis.

Équipe

Charlotte
BERTRAND

avocate

Louis
LADAIGUE

avocat

Diane
GERMAIN

avocate

Stéphanie
LUCCIONI

office manager

Distinctions

Le fil astella

Le droit des rémunérations et de la protection sociale est une matière en perpétuelle évolution. Que ce soit à l’égard de vos salariés, de vos clients ou de vos prospects, suivre cette actualité est un véritable atout.

Nous avons donc conçu pour vous le « fil astella ». Notre promesse ? Une information réactive, soigneusement sélectionnée, mise en contexte et toujours analysée.

Vous y retrouverez nos commentaires en temps réel, nos articles de doctrine publiés dans les revues spécialisées, des rappels des échéances à venir, nos interventions, ou encore les actualités du cabinet.

Faites défilez le fil ci-dessous intégré à cette page pour voir nos derniers posts, ou bien consultez le en intégralité sur sa page dédiée :

Le fil astella

16 décembre 2024

Fin de la prime de partage de la valeur (PPV) à défaut de LFSS pour 2025 ?

Plusieurs médias en ligne ont relayé la semaine dernière une information selon laquelle les PPV (parfois encore appelées primes « Macron ») versées en cette fin d’année 2024 et en 2025 ne pourront pas bénéficier d’exonérations de charges sociales ou d’impôt sur le revenu.

Ces articles indiquent que cette information aurait été confirmée par le Ministère du budget et des comptes publics.

La raison invoquée est que l’absence de loi de financement de la sécurité sociale (LFSS), et ce malgré le vote probable de la « loi spéciale », « ne permet pas de reconduire les mesures fiscales qui arrivent à échéance fin 2024 ».

Or, même si ce postulat était vrai, le traitement social et fiscal spécifique de la PPV n’arrive aucunement à échéance au 31 décembre 2024. Il est en effet prévu à l’article 1er de la loi n° 2022-1158 du 16 août 2022, sans aucun terme à la fin de l’année. Il n’a donc pas besoin d’être inscrit dans une LFSS pour continuer à s’appliquer en 2025 (il n’a d’ailleurs jamais été prévu ou reconduit par une LFSS !).

On peut imaginer que la confusion vient du fait que le PLFSS pour 2025 prévoyait certes une mesure relative à la PPV : son intégration dans la rémunération prise en compte pour la réduction générale des cotisations patronales (réduction « Fillon »). C’est uniquement cette mesure (défavorable aux entreprises) qui ne pourra pas s’appliquer dans le cadre de la loi spéciale.

En revanche, le traitement social et fiscal actuel de la PPV est bien maintenu.

12 décembre 2024

La prise en charge des frais de transport des salariés : replay du webinar du 12 décembre 2024

Nous avons été ravis d’animer ce webinar. Retrouvez dès maintenant le replay complet de notre intervention ci-dessous.

Au programme :

  • Co-financement obligatoire des abonnements, prime de carburant, forfait mobilités durables, indemnités kilométriques, bornes de recharge électrique : le point sur les mécanismes existants et leur articulation.
  • Règles, limites et contraintes pratiques conditionnant les exonérations sociales et fiscales (et modifications à effet du 1er janvier 2025).
  • Retours d’expériences et bonnes pratiques en anticipation des contrôles URSSAF.
  • Questions / réponses avec les participants.

Vous pouvez également accéder au support en .pdf en cliquant sur ce lien.

27 novembre 2024

Couverture de prévoyance : litige salarié / employeur, référé prud’homal, et faculté de contrôle médical

Contrairement à une certaine idée reçue, la compétence du juge des référés (que ce soit en matière civile ou prud’homale) ne se limite pas à trancher dans les situations d’urgence ou pour éviter les dommages imminents et les troubles manifestement illicites.

En effet, il est également compétent pour ordonner l’exécution d’obligations légales ou conventionnelles, à condition qu’elles ne soient pas sérieusement contestables.

Dans certains litiges, il s’agit donc d’une voie plus rapide que le fond pour obtenir gain de cause, y compris en matière d’action du salarié contre son employeur en réparation du préjudice causé par l’absence ou l’insuffisance d’une couverture de prévoyance.

Par exemple, dans cet arrêt du 27 novembre dernier, la Cour de cassation a ainsi validé la compétence du conseil de prud’hommes en sa formation de référé pour condamner un employeur à indemniser un salarié pour manquement à ses obligations conventionnelles en la matière.

L’arrêt soulève aussi une question intéressante concernant les facultés de contrôle médical, et plus généralement le respect par l’employeur de ses obligations conventionnelles.

En effet, en cas d’arrêt de travail, plusieurs protagonistes sont susceptibles de pouvoir vérifier l’état de santé du salarié : l’assurance maladie (au titre des indemnités journalières de la sécurité sociale (IJSS)), l’employeur (au titre du maintien de salaire) et l’organisme assureur (au titre des indemnités journalières complémentaires (IJC) de prévoyance).

Mais qu’en est-il si les stipulations conventionnelles ne prévoient pas expressément que le contrat d’assurance (souscrit par l’employeur pour mettre en œuvre ses obligations) peut prévoir une faculté de contrôle médical à l’initiative de l’organisme assureur ? Le contrat doté d’une telle clause est-il conforme aux obligations patronales instituées par la branche ?

La Cour de cassation approuve ici la cour d’appel qui avait considéré qu’un tel contrat ne permet pas à l’employeur de respecter ses obligations. En l’espèce, l’interruption des IJC du fait d’une contre visite médicale de l’organisme assureur causait donc un préjudice au salarié, devant être indemnisé par son employeur.

Lien vers l’arrêt Cass. Soc. 27 novembre 2024 n° 22-17.392.

La prise en charge des frais de transport des salariés (webinar du jeudi 12 décembre à 9 heures)